interview de Stéphane Drouet   (Suite)

Quels sont les grands « talents » quantiques du cerveau du cœur ?

 

Son rôle de grand entraîneur : ceux qui ont du cœur entraînent les autres, ils les inspirent, selon la loi de physique appelée « loi d’entraînement », comme le battement d’une horloge en entraîne une autre par des effets de cohérence quantique,

Son rôle de grand faiseur de choix : ceux qui perçoivent avec le cœur, sont plus en paix, car ils ont plus de choix. Ils rassemblent et conçoivent que deux perceptions opposées en eux peuvent co-exister, ils accèdent à plus de perceptions dans le champ quantique, donc plus de choix. L’accès à la neutralité du cœur est le Graal de toute démarche partant du cœur, elle nous permet de comprendre l’autre et d’être en lien avec lui,

Son rôle de capteur d’informations : le cœur attire à lui l’information de manière universelle, il l’aspire non pas de manière binaire, mais sans aucun filtre. Nue, pure et brute. AIMER, c’est accueillir la différence, l’opposé de nos convictions les plus intimes, c’est donner de la place à l’autre,

Son rôle de grand transmuteur matière/information : la neuroplasticité du cœur, c’est cette capacité à ressentir des sentiments nobles, qui font grimper nos cellules en hautes fréquences, hautes cohérences. Dans ces hautes cohérences, nos cellules et connexions neurologiques se dématérialisent, nous redevenons pure information, point de départ de la transformation.

Son rôle de grand dialogueur mathématique : notre rythme cardiaque suit des rythmes mathématiques, selon des suites dites fractales, qui lui permet de dialoguer avec la Nature. Selon les intervalles entre les battements, le message distillé aux êtres humains, à la création, évolue suivant des degrés de cohérence variables,

Son rôle de grand humain aux multiples qualités : suivant les divers degrés de cohérence atteints par le cœur, nous avons accès à l’ensemble de ses qualités nobles : empathie, compassion, courage, foi, espoir, résilience, détermination, paix, patience, gratitude, enthousiasme, joie….Ils correspondent à divers écarts de battements de cœur.

Peut-on envisager à venir une physique de l’amour ?

La quatrième physique quantique sera pour moi celle de l’amour.

Elle étudiera la force universelle qui attire les particules entre elles en nous et dans l’invisible autour de nous. Celle qui recrée de la vie en permanence. Elle étudiera la conscience des particules, ce qui leur donne envie de se rencontrer, de faire l’amour ensemble, de s’apprivoiser, de se découvrir, d’engendrer de nouveaux-enfants particules de leur rencontre, de donner la vie de leur rencontre. Et pourquoi pérenniser la mémoire de leur rencontre est l’un de leurs buts ultimes. Pour que chaque autre particule enfantée et juvénile s’en inspire, et ait envie de porter l’amour. L’amour est une force irrésistible.

Elle étudiera le battement du cœur, et son potentiel de création de la vie en nous et autour de nous prodigieux, fascinant.

Les fractales sont des schémas mathématiques auto similaires de construction de la réalité, ou qui se répètent si vous voulez. Voyez un projectile qui tombe dans l’eau, il recrée les mêmes ondes circulaires à l’infini, de la plus petite à la plus grande. Le scientifique Ary Goldberger a démontré que le rythme cardiaque adopte des suites fractales qui se répètent. Dans le détail, le rythme semble chaotique, mais si vous prenez plus de hauteur, les suites de battements se répètent par série de vingt ou de trente battements par exemple. Nous envoyons des messages à la vie par nos battements de cœur.

Elle étudiera donc comment le cœur par ses battements et ses intervalles mathématiques entre ses battements, envoie des messages intelligents au champ quantique, qui les lui renvoie pour créer différents degrés de réalité autour de nous et en nous. De la cohérence en nous et autour de nous.

Car la cohérence quantique sous ses divers degrés intelligents est l’expression pure de l’amour. C’est le langage de la vie. Dans un instant d’amour pur, nous devenons comme un seul. Un être plus évolué né de la rencontre des deux, que chacun des deux incarne alors dans un instant d’éternité. Toutes nos particules et cellules sont alors plus évoluées de la rencontre humaine et amoureuse des deux.

Ressentir et exprimer la foi, le courage, la résilience, l’empathie, la patience, la compassion, la gratitude, la détermination, la joie et l’enthousiasme correspond à des messages codés du cœur qu’il exprime variablement par des intervalles variés très précis entre ses battements. Ces différents degrés de cohérence du cœur deviendront le principal chantier d’étude de notre physique moderne.

Pourquoi ? Parce qu’en décodant ces intervalles entre les battements du cœur, nous serons capables de recréer la vie, de l’engendrer, de guérir les pathologies. De mieux éduquer et soigner nos précieux enfants, d’aider les plus démunis et les plus vulnérables.

Seulement le cœur de l’être humain n’est pas encore assez évolué. L’être humain a trop oublié les sentiments nobles du cœur, pour découvrir tous ses secrets.

Pour cela il devra lui même au préalable devenir Amour, et avoir envie de découvrir de nouveaux secrets de la Nature pour faire le BIEN, et non pas pour asservir ses frères et sœurs humains.

Ce sera alors le règne de la physique de l’AMOUR.

Finalement en quoi retrouver notre génie d’être humain va t-il consister ?

A partir du ventre puis jusqu’à l’âge de deux ans, nous allons assister au plus grand déploiement et foisonnement synaptique de l’histoire de chaque être humain. Des milliards de milliards de connexions immatures vont se créer dans nos trois cerveaux, à raison de 10 000 possibles pour chacun des 100 milliards de neurones créés le 7ème mois dans le ventre. Et ceci sur la base d’une bonne trentaine de réflexes archaïques neuro corporels pratiqués par l’enfant dans le ventre de sa mère et un an après sa naissance. Ces réflexes comme la succion, le quatre pattes, le ramper, le réflexe palmaire et plantaire sont des mouvements réflexes génétiques pratiqués par l’enfant, en réaction aux mouvements de la mère dans le ventre, puis en dehors du ventre pour développer sa sécurité intérieure, l’équilibre, l’attention, la concentration, la mémorisation, lire, écrire, etc.

Ils vont tous se développer à partir du tronc cérébral, premier tissu nerveux opérationnel dans l’embryon pour construire toutes les structures corticales et limbiques dans la tête, et tout le système nerveux dans le corps. C’est la zone centrale de l’être humain, qui créé notre connexion corps/esprit. On perçoit ici que le mouvement corporel chez l’enfant va stimuler le tronc cérébral et développer tout notre système neurologique. Ces réflexes neuro corporels répétés spontanément par l’enfant chaque jour, sont les fondations neurologiques de l’être humain. Ce sont les fondations neurologiques de toute notre maison et construction neurologique future. Si certains réflexes ne sont pas vécus ou insuffisamment répétés tout jeune, nos fondations neurologiques liées à la sécurité intérieure, à notre sentiment de confiance dans la relation, seront vacillantes toute notre vie. Heureusement à l’âge adulte nous pouvons reproduire ces mouvements très spécifiques pour recréer notre sécurité émotionnelle, pour être à l’aise dans nos relations, être en mesure de faire des choix majeurs dans notre vie d’être humain. Ces mouvements réflexes sont encore peu connus en France par les milieux médicaux et thérapeutiques, alors qu’ils le sont dans le milieu anglo-saxon depuis les années 80. Lorsque ces structures neurologiques sont en place, ce sont des ondes de confiance en l’autre et en la vie, que vous émettez vers l’extérieur, facilitant les contacts.

A partir de l’âge de deux ans, notre potentiel neurologique est à son apogée, et notre génie également. Nos enfants sont des génies à l’âge de deux, nous avons été des génies à l’âge de deux ans. A partir de ces deux ans, par toutes les typologies d’interactions que nous allons avoir avec nos parents, par l’effet de la neuroplasticité, nos connexions neurologiques immatures dans lesquelles nous allons passer par nos pensées et nos émotions face à papa et maman, vont se consolider. Les connexions neurologiques non sollicitées, elles, vont se séparer, nous séparant de notre génie. On estime en moyenne à environ la moitié ou les deux tiers, les connexions que nous allons perdre. Plus l’enfant vivra des expériences riches et variées, plus ces connexions seront du même acabit. On responsabilise souvent les parents dans la création de ces connexions, par leurs comportements et leurs décisions face aux enfants, mais on parle moins du regard de l’enfant qui va choisir le film de sa vie, un angle de perception de ce qu’il vit avec ses parents. Les connexions neurologiques de l’enfant se créent ensemble, entre les comportements des parents et le choix fait par l’enfant de le vivre à sa façon. Prenez plusieurs enfants d’une même fratrie, ils auront vécu les mêmes comportements des parents, mais auront créé des connexions neurologiques de par leur nature, bien souvent aux antipodes. La violence de papa va créer une tristesse dominante chez l’un, chez un autre un sentiment d’injustice, chez cet autre encore un sentiment de rancune tenace.

Voila pourquoi pour moi entre nos cerveaux d’aujourd’hui et ceux de l’âge de sept ans, peu de choses ont évolué, à part le développement du préfrontal qui s’est bonifié à l’adolescence. Nous sommes encore au niveau neurologique des enfants.

Tout notre chemin d’être humain ensuite va consister à la fois à retrouver le chemin des deux tiers de notre génie perdu, mais aussi déconnecter les connexions neurologiques qui nous interdisent aujourd’hui d’aimer sans conditions nos proches.

Les différents cerveaux correspondent-ils à des degrés d’évolution différents ?

Oui, notre espèce humaine a évolué à travers ses divers cerveaux, sans hiérarchie d’évolution, mais plutôt dans la complémentarité de la marche qui précède.

Le cerveau du corps est piloté par nos sensations corporelles. Il correspond à l’embryon, à l’origine de tout, de la matière qui percevant la lumière, l’accueille pour la rendre vivante. Nos sensations du corps nous connectent à l’universalité de la vie, à nos connexions corps/esprit et qui font de nous un être absolu et infini, une parcelle du tout, dans ce ventre où nous baignons et sommes bercés par l’eau de vie. Nous sommes à la recherche de cette absolue pesanteur du ventre à travers nos sensations du corps. Elles nous reconnectent à l’infini, à l’éternité et au lien avec l’univers. Nous sommes ici au delà de l’Humanité, dans le tout sans nom. Toute notre vie à travers nos sensations, notre spiritualité, nous allons rechercher ce lien originel ou pendant deux mois, nous allons avoir accès à toute l’information, toute l’histoire de la création, repassant par toutes les étapes de l’évolution de l’humanité. C’est un cerveau intemporel, où le temps est suspendu. Il correspond à un état de sécurité absolue, état que nous allons rechercher toute notre vie comme un Graal. Dans cet état, l’intérieur et l’extérieur n’existent pas, tout est continuité, dans un cercle temporel sans début et sans fin. Dans ce creuset infini, seul le mouvement spontané crée l’expérience et l’information. Il nous convainc que l’absolu passe par le mouvement. C’est ce sentiment d’exister que nous rechercherons plus tard, à travers l’intensité émotionnelle. Illusion. Seule la sensation est absolue et universelle. Car la matière, avant l’émotion et la pensée, a été en contact avec la lumière absolue.

Le cerveau du ventre est lié à la survie et nous dit comment nous nourrir du regard extérieur, des nutriments, des émotions extérieures pour avoir le sentiment d’exister. Il donne le sentiment d’exister dans la relation avec l’autre à travers son regard. Or dans ce contexte, la relation est de l’émotion. En mangeant, nous cherchons à retrouver ces émotions de la relation. Il nous rend dépendant de l’extérieur et des émotions associées. D’ailleurs c’est le cerveau qui reçoit les aliments, donc les émotions de l’extérieur. C’est une intelligence d’intégration. Je dois me voir à l’extérieur à travers l’autre. C’est le cerveau de l’enfant. C’est le stade d’évolution de l’humanité associé à la survie.

Le cerveau de la tête est lié a l’évolution personnelle et à l’agir et nous apprend comment nous réaliser dans ce monde. Il est lié au pouvoir et à la réussite personnelle. Il nous donne le sentiment d’exister dans la réalisation personnelle à travers l’action. Il nous rend dépendant de notre faculté à nous projeter vers l’extérieur. C’est une intelligence de projection par la pensée. Je dois me voir à l’extérieur sans avoir besoin de l’autre. C’est le cerveau de l’adolescent. C’est le stade d’évolution de l’humanité associé à la réalisation personnelle.

Le cerveau du cœur, lui, nous donne les moyens de nous mettre en lien avec les autres, de sentir que nous sommes plus grands en étant en communauté, en faisant des liens entre les choses de la vie, entre le spirituel et le scientifique, de prendre conscience que tout événement est relié avec tous les autres. Que nous sommes en lien avec des informations extra sensorielles disponibles dans l’invisible du champ. Que notre champ d’influence va au delà de notre corps. Que nous sommes universels à ce titre. Il voit et perçoit les liens entre toutes les choses, les êtres, les événements. Il perçoit la justesse de la vie et son sens profond. C’est une intelligence de lien. Je comprends que je suis partout, intérieur et extérieur, dans la communauté rassemblée, dans le lien avec l’autre. Je décide non plus d’opposer l’autre à moi, soit chez l’autre qui me permet d’exister, soit chez l’autre qui m’interdit d’exister, je réconcilie ces deux regards pour n’en faire qu’un seul, car l’autre est moi. C’est le cerveau de l’adulte. C’est le stade d’évolution de l’humanité associé à l’évolution universelle.

En quoi s’intéresser à notre inconscient quantique est-il autrement plus salutaire pour le renouveau de l’espèce humaine qu’étudier les mécanismes de la conscience ?

Dans l’inconscient collectif et le monde du développement personnel, une croyance collective veut encore que nous gagnions en conscience, à mesure que nous devenons adultes. Pourtant mes travaux et mes expériences m’incitent à penser que c’est notre inconscient qui gagne en puissance à chaque prise de conscience, que toute notre puissance d’être humain se situe dans notre inconscient. Vous rappelez-vous de toutes vos prises de conscience majeures depuis 30 ans ? Non bien sûr, seulement certaines, et pourtant votre degré d’évolution aujourd’hui tient compte de tous ces sauts quantiques. Ceux qui datent de cinq ans dépendent de ceux d’il y a dix ans, etc., comme un empilement hiérarchique cohérent. Lorsque vous apprenez à conduire, vos nouvelles connexions neurologiques de conscientes vont devenir inconscientes. Vous n’avez plus besoin d’y penser, vous le faites naturellement et automatiquement. Votre conscience est comme un canal permanent qui capte de l’information puis la stocke dans votre inconscient. Qui au fil des connexions nouvelles devient plus puissant. Vous êtes alors joyeux, emphatique et enthousiaste spontanément, vous n’avez plus besoin de vous dire de l’être, vous l’êtes et c’est tout. Vous êtes-vous demandé comment ces femmes réussissaient à soulever ces voitures à mains nues pour sauver leur enfant coincé sous les taules ? Pas de manière consciente bien sûr, mais grâce à la puissance de leur inconscient, qui sait naturellement le faire, et qui a stocké toute la puissance de l’univers réunie de manière holographique, lors de ces multiples connexions développées dans le ventre. 

99% de nos structures neurologiques fonctionnent de manière inconsciente, et notre 1% de conscience nous sert à capter comme une antenne les informations de nos expériences. Ce 1% reste constant comme un canal, les 99% sont mis à jour régulièrement, faisant de nous un être plus évolué au rythme de notre chemin.

Finalement sont-ce nos pensées qui créent notre réalité quotidienne ? 

Oui ce sont nos pensées, mais pas forcément celles auxquelles vous pensez. Nous savons, grâce à plusieurs études, que nos circuits neurologiques fonctionnent à plus de 99% de manière inconsciente. Ce qui signifie que nous sommes des êtres ouverts électromagnétiques et quantiques, émettant et recevant de l’information avec notre environnement à plus de 99% de manière inconsciente. En d’autres termes, vous pouvez avoir le rêve conscient de vivre dans une maison en bois en pleine nature, si votre inconscient de jeune enfant s’est développé selon une stratégie d’échec, où à chaque fois que vous étiez en échec scolaire vos parents s’occupaient alors le plus de vous, vous allez avoir tendance à vous auto saboter inconsciemment, à ne pas vous autoriser à vivre et réaliser vos rêves. Or que sont nos pensées conscientes qui occupent 1% de nos pensées face aux 99% de nos pensées inconscientes émises dans le champ quantique, dans cet océan invisible mouvant, sensibles à toutes nos émissions ? Pas grand chose, n’est-ce pas ? Comme ces émissions sont par définition inconscientes, donc pour nous inconnues, nous attribuons chaque jour notre quotidien au hasard, à l’injustice, à l’incompréhension, sans faire de liens avec nous mêmes. Et si cette intelligence que certains appellent Dieu se situait en grande partie dans ce creuset permanent de création de la vie.

En fait, à mesure que nos expériences sont stockées sous forme d’informations et d’énergie dans les champs électromagnétiques qui nous entourent, dans nos bulles invisibles, ces bulles entrent en interaction avec les multiples informations du champ invisible quantique pour créer notre quotidien tangible. Comme des lianes et des plantes qui se rejoignent et s’enroulent entre elles pour créer la forêt. Créant nos schémas répétitifs de vie. Vous rencontrez régulièrement des pervers narcissiques dans vos relations et cela pollue votre vie. Vous êtes sous l’influence de la mémoire de vos champs, de vos bulles, vous faisant recréer du passé en permanence à plus de 99%. C’est donc bien la mémoire de nos vies qui crée notre réalité chaque instant. Sans mémoire, pas de réalité.

Quelles sont les conséquences pour vous au quotidien d’un système nerveux qui serait figé suite à des chocs émotionnels de votre enfance ?

Lorsque notre système nerveux tout jeune se fige dans notre corps, lors de situations émotionnelles sans solutions, sans pouvoir fuir ou combattre, figeant certains de nos organes et tissus, immobilisant une plus ou moins grande quantité d’énergie dans notre corps, et la rendant indisponible pour créer nos vies, les conséquences sur nos vies peuvent être les suivantes, souvent totalement inconscientes :

  • nous créons par rayonnement quantique à l’extérieur de nous une réalité quantique figée faite de schémas répétitifs dans nos vies,
  • notre corps figé est devenu plus ou moins insensible, nous interdisant de savoir ce qui est bon pour nous, ce qui nous anime, nous séparant de notre raison d’être,
  • nous avons un mal fou à passer à l’action, à mener à terme nos projets de vie, notre système nerveux orthosympathique de passage à l’action étant inaccessible,
  • nous développons à terme souvent des symptômes corporels plus ou moins graves sans comprendre pourquoi,
  • notre sentiment d’impuissance généré par cette énergie bloquée dans notre corps, crée notre sentiment de frustration et toutes nos émotions majeures récurrentes qui en découlent : colère, tristesse, rancune, regret, culpabilité, honte,
  • ce schéma nerveux figé dans une perspective nous incite à focaliser sur toutes les informations de notre réalité qui lui ressemblent, nous écartant de toute la réalité au delà que nous ne pouvons percevoir. Nous focalisons sur les mêmes comportements des autres et de nous mêmes,
  • le système vagal qui permet l’ouverture du cœur est inaccessible, nous empêchant de sortir de nos perceptions binaires « il est méchant », « il est gentil »,
  • cette énergie figée est une énergie indisponible pour vivre nos passions et les défis de notre vie, nous épuisant inlassablement.

Le système nerveux du corps par sa neuro plasticité sensorielle, est la première marche à remobiliser pour redonner un élan majeur à notre vie.

Que préconisez-vous au quotidien pour rendre l’être humain responsable de son destin ?

Comme je l’ai précisé, la psychologie neuro-quantique préconise une pratique quotidienne, une hygiène quotidienne faite de respirations, méditations, visualisations spécifiques, de libérations neuro sensorielles que j’ai créées intuitivement et selon les études en cours, et que je détaille dans mon ouvrage « l’intelligence quantique du cœur ». Ces exercices visent à travailler sur nos différents cerveaux neuro quantiques, avec pour axe central, le cœur chef d’orchestre. Par ces pratiques quotidiennes, nous re-musclons nos circuits neuronaux oubliés : empathie, gratitude, compassion, courage, foi, espoir, etc. Comment nos cerveaux ont-ils appris à lire, écrire, marcher, parler ? Ils ont répété des centaines, des milliers de fois les mêmes séquences, jusqu’à ce que ces chemins deviennent profonds comme des traces dans la neige et deviennent des automatismes. Ces exercices au quotidien développent de surcroît considérablement l’intuition. Ils sont fondés sur le triptyque cohérence-attention-intention, qui nous donne accès à l’intuition. Le principe de l’intuition dans l’espace quantique, c’est notre capacité à nous développer comme une antenne, en mesure de capter sans efforts au fil de notre chemin, des fréquences de haute cohérence dans le champ quantique, porteuses d’informations, nous permettant de répondre à nos différentes questions et interrogations de la vie, à décoder et donner du sens à nos expériences de la vie qui nous semblent dénuées de sens, avoir des idées de génie, découvrir nos talents et ce qui nous anime dans la vie, enfin être créatifs. Lorsque j’étais adolescent, après avoir acheté ma première chaîne hi fi, j’ai découvert que lorsque je m’approchais ou m’éloignais du tuner de ma chaîne pour capter les radios, je captais plus ou moins bien le son. Je découvrais alors que tout mon corps est une antenne qui se règle en travaillant sur nos structures neurologiques. Ces structures neurologiques reconnectées par la pratique quotidienne sont comme des branchements nouveaux au champ quantique, et l’accès à de nouvelles informations. Il y a dix ans jamais je ne me serai imaginé être capable de vous parler de physique quantique et de neurologie dans ces pages, cela était inaccessible à mon antenne, cela était inconcevable pour moi. Aujourd’hui, rien ne me parait aussi concret que de vous en parler. Mon antenne faite de nouveaux branchements s’est réglée sur de nouvelles strates supérieures d’informations. N’est ce pas une de nos grandes missions ? Extraire du champ des informations de conscience et d’évolution supérieure de l’humanité est le plus grand service que nous rendons à l’Humanité. L’autre grand objectif de cette pratique quotidienne reste le développement de notre cerveau préfrontal, et de ses longs axones pyramidaux qui nous permettent de prendre de la hauteur dans les situations douloureuses. Surtout de développer notre préfrontal gauche qui nous permet de neutraliser, d’équilibrer les perceptions noires de notre amygdale cérébelleuse captées comme une vérité absolue par notre préfrontal droit. Lorsque nous sommes submergés par nos émotions, c’est dans chacun des cas parce que nous croyons aux messages que nous envoie notre amygdale cérébelleuse, jusqu’à en être totalement convaincus et céder à la dépression. Ces connexions entre notre pré frontal et nos structures émotionnelles limbiques se développent tout petit, tout d’abord à travers nos mouvements réflexes archaïques neuro corporels, puis à chaque fois que dans des situations émotionnelles difficiles, nos parents nous aident à nous rassurer et à mettre des mots sur nos sensations corporelles qui nous dépassent. Vient ensuite l’adolescence qui est encore une étape capitale de la refonte de nos connexions partant du préfrontal : les axones sont myélinisés donc la circulation de l’information est plus rapide et ce cerveau est restructuré pour faire face aux impulsions engloutissantes de l’adolescence. Arrivés à 25 ans, si nous ne sommes que peu passés par ces étapes majeures, nous avons des difficultés certaines à faire face aux épreuves. Ce qui représente l’essentiel de notre Humanité aujourd’hui. Voilà pourquoi la pratique quotidienne est capitale dans l’évolution de notre monde afin de multiplier les sauts quantiques d’évolution. Lorsque vous êtes emportés par le tambour de la machine à laver émotionnelle, vous voyez par exemple votre mère vous parler d’elle en permanence sans se préoccuper de vous selon vous, sans mettre de valeur sur vous selon vous, vous pouvez sortir des traces profondes neurologiques qui vous font penser ainsi, en faisant appel à vos cerveaux du cœur et préfrontal, pour sortir de ces traces profondes, et prendre conscience que votre mère vous livre sa vie intime et rien qu’à vous, parce que tout simplement vous comptez pour elle. Vos charges émotionnelles s’équilibrent alors, vous vous sentez autant valorisé que dévalorisé dans cette situation, et vous sentez alors la paix qui s’installe en vous. Lorsque deux particules quantiques opposées se rencontrent et se neutralisent, elles créent un photon, de la lumière. Lorsque vous accédez à deux pensées opposées auxquelles vous croyez émotionnellement au même degré, vos pensées s’équilibrent, votre système parasympathique myélinisé donc rapide, est alors stimulé, et vous pouvez ressentir alors la paix et la sérénité.

En quoi la physique quantique peut-elle devenir essentielle à notre quotidien d’homme et de femme, et bouleverser notre société ?

Lorsque l’immense majorité de notre monde évoque le quantique, il l’évoque très souvent à travers la technologie quantique, les appareils de thérapie très sophistiques sensés guérir nos symptômes, mais rarement à travers les lois quantiques, la philosophie tirée des lois quantiques : l’intrication quantique, la superposition d’états, la dualité onde/corpuscule, l’indétermination quantique. Dans mes ouvrages et sur mon site www.arquantis.eu , je propose de vulgariser ces grandes lois quantiques et de les intégrer dans notre quotidien, pour apprendre à « penser quantique », a « vivre quantique », comme de nouveaux branchements neurologiques. Pour illustration, j’ai le souvenir de cette femme qui vint me voir en consultation il y a deux ans. Elle avait vécu un inceste dans sa famille et n’avait pas osé en parler à ses parents par peur de leur rejet. Elle imaginait que tout le monde le voyait sur son visage, elle fuyait donc les contacts et les relations. Elle n’avait confiance qu’en son mari. Lorsque je lui évoquais une des lois quantiques, qui veut que les personnes que nous percevons par effet de perception focalisée, nous ressemblent, je retenus son attention. Puis j’allais plus loin en lui partageant que comme elle ne percevait dans le quotidien que des êtres en résonance avec son histoire, si certains pouvaient la comprendre, c’était bien ces êtres. Ou s’ils la rejetaient, ce n’était pas parce qu’elle était différente, mais justement parce qu’ils retrouvaient leur souffrance à travers la sienne, et que cela devenait insupportable pour eux. Elle s’écroula en sanglots alors, soulagée et libérée par cette révélation pour elle. Derrière, nous avons construit un protocole de visualisation guidée par ma voix, qu’elle répéta pendant 3 semaines, où elle était face à un auditoire qui était en résonance avec sa vie, et où elle osait partager son histoire douloureuse comme une libération. Au terme de cette visualisation, tout l’auditoire venait la congratuler pour son courage et la remercier d’avoir parlé en leur nom. Par ces visualisations intenses répétées émotionnellement et sensoriellement, elle créa de nouvelles connexions neurologiques, qui devinrent plus profondes, et de nouveaux automatismes de pensées pérennes pour elle. Elle était devenue une nouvelle femme, un nouvel être humain.

Avoir une prise de conscience majeure en consultation n’est plus suffisant aujourd’hui pour muter. Pourquoi ? Parce que nous ne savons pas ce que notre hippocampe limbique, chargée de notre mémoire consciente, va conserver dans la nuit qui suit, à travers nos sommeils lent et paradoxal. Que va-t-elle choisir de stocker et de déstocker ? C’est encore un mystère neurologique. Pour autant, les émotions vécues la journée durant ces moments, semblent avoir un grand rôle dans la consolidation des informations. Donc autant répéter ces prises de conscience pour en faire des automatismes de pensées. Il devient capital de créer de nouvelles connexions profondes et solides par la répétition de protocoles guidés, mêlant sensations et émotions.

Si vous souhaitez en savoir plus sur ces grands principes quantiques à intégrer dans votre quotidien, ces dix grands principes sont disponibles sur mon site www.arquantis.eu.

Qu’est-ce qui vous anime pour les années à venir ?

Ce qui m’anime pour les années à venir, c’est de construire de manière urgente une « vision » du monde de demain des 20 années à venir. 

Une vision du monde de demain imprégnée de ces grandes lois neurologiques et quantiques. Nous échouons aujourd’hui à construire un nouveau monde, en grande partie parce que nous manquons d’une vision qui fédérerait tout un peuple autour de méta valeurs communes, d’un projet de vie partagé pour notre Humanité. Nous nous engluons dans les mêmes idées qui nous ramènent aux mêmes comportements, aux mêmes dérives, aux mêmes voies sans issue, en imaginant obtenir des résultats différents en faisant les mêmes choses depuis plus de 60 ans. Tout simplement parce que nous n’avons pas fait évolué les grands paradigmes au dessus qui inspirent ces idées.

Nous avons un travail commun de redéfinition des grandes lois de la Nature, sortir du dogme de la compétition, de la séparation, de la dualité, à l’éclairage des dernières études scientifiques, alors nous pourrons apprendre à avoir des idées vraiment novatrices.

Et ceci dans toutes les sphères de notre société. Comment intégrer les sons, les fréquences dans l’agronomie, l’énergie et l’information dans la santé, la résonance vivante dans l’alimentation, la neuroplasticité dans la performance dans l’entreprise et l’école, la solidarité, la complémentarité et la coopération dans l’économie, le zéro déchets et la mutation de la matière dans l’industrie, etc.

Tout est à revoir à l’éclairage de cette nouvelle vision à redéfinir ensemble. Et rien ne dit que nous pourrons compter sur nos dirigeants pour cela. Nous avons désormais besoin d’exemplarité, d’engagement authentique, d’inspirateurs, qui par leur exemple et leur vie modèle nous inspirent à les suivre. Des êtres qui auront développé chaque jour leurs antennes paraboliques pour recevoir de l’information en mesure de transfigurer ce monde. De l’information visionnaire. L’heure des sauveurs arrive à son terme, l’heure des inspirateurs, des grands guides, a sonné. Et c’est le défi de chacun d’entre nous, d’être un guide exemplaire pour nos proches.

A mesure que nos cœurs vont se reconnecter au niveau neurologique et donc quantique, c’est toute notre humanité qui va renaître, et notre capacité à accueillir notre vulnérabilité, gage de notre plus grande force à venir. C’est parce que nous aurons envisagé et accepté l’échec dans nos scénarios gagnants, que nos scénarios de vie seront tous gagnants, et notre succès total. Car c’est la vie qui l’aura emporté à travers nous.

 

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Quantiquement Vôtre
Stéphane