interview de Stéphane Drouet
En quoi « penser » au 21ème siècle a-t-il évolué par rapport au siècle dernier ? Et quel est l’impact de la physique quantique et des neurosciences, selon vous, sur la psychothérapie classique ?
Durant les siècles derniers, surtout depuis Descartes, nous avons cru que la pensée émanait uniquement du cerveau de la tête. Que notre intelligence portée par nos neurones, était pilotée par ce cerveau. Et puis des découvertes dans les années 60 ont fait vaciller ces dogmes, avec la découverte des 40 000 neurones du cerveau du cœur, puis dans les années 90, avec la mise à jour des 200 millions de neurones du cerveau du ventre. Depuis 2014 l’on sait également, que l’organe le plus grand du corps, la peau, est également un cerveau autonome. Enfin, les études plus récentes mettent l’accent sur le corps et sa faculté à penser à sa façon, à travers les millions de neurones de son système nerveux, qui envoient 9 fois plus d’informations neurosensorielles via le nerf vague, vers la tête, qu’inversement. Nous sommes chaque jour influencés par les capteurs intéroceptifs de nos viscères, de nos vaisseaux sanguins, de nos muscles, qui nous dictent majoritairement comment penser avec la tête. Nous savons désormais que nous pensons plus avec notre corps qu’avec notre tête.
De surcroît, les études sur la neuroplasticité cérébrale depuis les années 90, nous apprennent que nos pensées sont des impulsions nerveuses qui suivent des chemins dans nos différents cerveaux, qui deviennent comme des traces dans la neige, qui se creusent à mesure que nous pensons d’une certaine manière récurrente. Plus ces traces se creusent comme un réseau autoroutier fixe et rigide, moins nous pouvons changer de façon d’être. Nous sommes alors conditionnés pour penser dans nos différents cerveaux dans un certain sens. Retenons que changer de pensées via les neurosciences, va consister à apprendre à transformer notre réseau autoroutier, à sortir des traces pour en construire de nouvelles.
Enfin la physique quantique depuis 1904 nous apporte d’autres briques sur le chantier du domaine de la pensée. Cette physique qui étudie les interactions invisibles entre nos cellules, mais également entre les êtres humains, nous apprend que nos pensées émises par nos différents cerveaux, émettent des ondes dans des fréquences spécifiques qui se dispersent dans l’invisible autour de nous, rentrent en interaction avec une mer invisible faite de vagues en mouvement, pour créer notre réalité intérieure et extérieure, le bien-être en nous ou pas, le bien-être chez l’autre ou pas, le bien-être dans la relation ou pas, les objets et choses que nous rencontrons. Nous redonnant notre pouvoir de création de notre vie. Nos pensées n’ont plus seulement un impact sur notre intérieur, mais également sur tout ce qui nous entoure, ce qui définit à un autre degré d’intelligence notre pensée.
Qu’est ce qui peut influencer nos pensées selon les paradigmes quantiques ?
Tout d’abord les pensées conscientes et surtout inconscientes de notre entourage, qui forment des champs d’informations autour de nous, comme des bulles invisibles, qui en entrant en interaction avec les bulles des autres êtres humains, créent des feux d’artifice ou des courts-circuits, nous ramenant à nos schémas psycho-émotionnels construits avec nos parents comme des histoires déjà vécues, et nous conditionnant à 99% à penser dans un sens. Penser est induit par la rencontre de nos champs d’information autour de nous, stockant nos pensées et nos bactéries en mouvement. Imaginez la peur, la frustration, l’agressivité, la colère générées en nous, par les rencontres avec les centaines de bulles invisibles des êtres que nous rencontrons dans une journée, dans les transports en commun par exemple. Et ce que nous générons chez eux. Changer de pensées va donc consister aussi à changer d’environnement.
Ensuite la cohérence cardiaque et ses ondes du cerveau du cœur, émises par chaque être humain, se diffusent dans l’invisible pour influencer les ondes des cerveaux du cœur d’autrui à distance, de la tête et du ventre. Nous pensons à travers les influences invisibles de notre environnement.
Enfin nos pensées cohérentes et incohérentes, que l’on appelle du bruit de fond en quantique, comme la peur ou la frustration, vont se rassembler au niveau collectif, pour former d’immenses champs de pensées et d’information collectifs, influençant nos façons de pensées individuellement. Ce que le quantique nomme des champs morphiques, des champs de formes-pensées collectives. Nous alimentons ces champs énormes par nos pensées et ces champs nous influencent en retour. Jung aurait parlé d’inconscient collectif. Dans les mouvements de foule par exemple, vous ne réfléchissez pas, vous faites comme tout le monde instinctivement. Deux pensées de même fréquence se reconnaissent, entrent en résonance, s’amplifient de leur rencontre et de leur intensité résultante, vont avoir tendance à amplifier comme des résonateurs d’autres pensées inconscientes potentielles de même fréquence. La peur amplifie la peur. L’amour amplifie l’amour. Comme des amplificateurs très puissants. Nous sommes comme des presse-bouton, et nos pensées réagissent par miroir aux pensées des autres, a fortiori collectives. Ici nos neurones miroirs vont agir par résonance dans l’invisible.
En synthèse, à travers ces études des quarante dernières années, changer notre pensée qui est le métier de la psychothérapie, ne peut plus être abordé suivant un angle unique. Il devient essentiel d’apprendre à faire évoluer les bactéries de l’intestin et du colon pour faire évoluer les pensées de notre cerveau entérique qui influence aussi, neuf fois plus nos pensées de la tête qu’inversement. Il devient capital également d’apprendre :
à faire évoluer notre cohérence cardiaque qui influence nos pensées du cœur et de la tête,
à transformer nos pensées-sensations du corps figées qui bloquent dans un schéma rigide nos pensées de la tête,
à faire évoluer par la neuroplasticité les connexions neurologiques de nos différents cerveaux,
enfin comment intégrer l’environnement du client et ses pensées pour comprendre ses comportements conditionnés (Cf. l’épigénétique).
Voila pourquoi pour moi, la psychothérapie en est à un tournant de son évolution. Elle doit se refonder, pour se positionner au carrefour de diverses disciplines combinées. Mais ce que je partage ici vaut pour tous les métiers de l’accompagnement. Vont émerger de ce constat une foultitude de généralistes multi-disciplinaires.
Qu’entendez-vous par « psychothérapie neuro-quantique » ?
Ce terme, je l’avais déjà en tête lorsque je l’ai découvert pour la première fois dans un numéro de Science et Vie en 2015. Le magazine titrait alors : « Nous pensons tous quantique ». Pour la première fois un magazine scientifique à gros tirage faisait des liens manifestes entre la psychologie et la physique quantique.
Pour ma part j’en étais convaincu dans mon vécu thérapeutique depuis presque dix ans. Pour plusieurs raisons qui sont les suivantes :
Les personnes, les situations, les comportements que nous percevons et que nous attirons dans notre quotidien, sont en résonance avec toute notre histoire stockée dans nos bulles invisibles autour de nous, sous forme d’informations et de schémas relationnels humains dynamiques. Ces schémas et informations dynamiques inconscientes de notre histoire d’enfant, qui correspondent à nos pensées inconscientes, émettent un rayonnement ondulatoire en permanence vers l’extérieur, comme un phare, et font apparaître à notre regard certaines personnes et comportements destinés à nous faire grandir, à nous faire aimer ce que nous rejetions le plus chez nos parents. Et accéder à l’espace neutre du cerveau du cœur, source de toute sagesse et de paix. Le monde que nous percevons et que nous vivons est circonscrit à ce rayonnement ondulatoire qui va attirer vers nous un miroir inverse. Vous fuyez l’abandon depuis votre enfance, vous allez percevoir et accueillir dans votre vie des êtres qui vont pour vous, exprimer à votre égard, le danger de l’abandon. Dans le monde ondulatoire, les charges opposées + et – se rencontrent pour créer de la vie. Vous fuyez l’abandon, vous n’en voyez que les dangers, vous allez apprendre à l’aimer, et en voir les bénéfices, pour apaiser votre peur à ce sujet. Tout excès de regard sur votre vie va être challengé par la vie pour vous permettre d’aimer ce que vous fuyez le plus. Nos relations, nos rencontres sont régies par cette intelligence du champ quantique, qui nous pousse vers la neutralité du cœur, Graal de l’existence. Pourquoi ? Pour enregistrer la mémoire de notre saut quantique, stocker cette mémoire dans le champ, et servir des milliards d’êtres humains en lien direct avec cette information. Le but de toute vie est de créer dans le champ invisible nous entourant, cette mémoire globale de toutes espèces vivantes, reprise dans notre ADN lors de notre conception. Nous sommes le produit de milliards de milliards de sauts quantiques vécus par nos ancêtres. Regardez l’intelligente inconsciente de notre système nerveux, qui sait nous faire digérer, transpirer, respirer, battre le cœur, tout seul.
Par intrication quantique qui veut que deux particules en contact intime gardent ce lien à distance, quelle que soit la distance. Or nous sommes constitués de ces particules infimes et de leurs lois. Ce lien agit après partage génétique ou émotionnel entre deux êtres vivants. Et ces lois qui agissent par couple d’êtres humains agissent au delà de deux êtres de manière collective. Au niveau d’une famille par exemple, car c’est un ensemble de couples entre ses membres. Qu’est ce qui fait évoluer les couples de particules ? L’observation d’une des particules par un observateur. Des que l’une est observée en polarité positive, aussitôt l’autre pivote et se positionne en polarité opposée. Dans le quotidien pour nous, dès que nous décidons de regarder, d’observer une de nos relations à l’opposé de notre ancien regard, la confiance au lieu de la peur de l’autre, l’autre bascule et s’apaise, et c’est toute la relation qui s’en trouve bonifiée. Puis tous les couples associés à cette relation, dans une famille par exemple. Au niveau quantique en psychologie, nous ne traitons pas des êtres, mais des relations, au delà du couple, en système. Traitez un être, vous en traiterez des centaines reliées au niveau génétique et émotionnel.
Dans le champ quantique, tout est disponible, le meilleur comme le pire de nos comportements, sous forme d’informations et d’énergie. Toutes les perceptions associées à nos situations de vie sont aussi disponibles dans ce champ. De celles qui nous font du bien à celles qui nous font mal. On dit en quantique qu’elles sont toutes superposées, sur la même ligne de départ, avant de faire notre choix de perceptions. Pour autant bien souvent nous choisissons des perceptions qui nous font souffrir. « Je vais bien », « je vais mal ». Comme je le partage souvent, je dis aux êtres qui souffrent : « Si vous souffrez, c’est que vous n’avez pas choisi la bonne perception, parmi des milliers d’autres qui auraient pu vous apaiser ». Pour autant comment pouvons-nous par un travail quotidien faciliter ces prises de positions apaisantes ? En musclant nos structures neurologiques du cerveau préfrontal et du cerveau du cœur, qui accèdent au champ comme une antenne, non pas de manière binaire, mais universelle. Et ainsi en accédant à l’état quantique superposé de tous les choix de perceptions possibles. Ainsi vous êtes en mesure d’aimer ou de détester au même degré le comportement d’un proche. Et accéder ainsi à un regard neutre et apaisant. Toute matière vivante est neutre pour exister, composée autant de particules que d’anti particules. Nous pouvons ré accéder à notre nature originelle issue de la Nature, en adoptant ces lois physiques. En psychothérapie classique, on privilégie la compréhension mentale de nos schémas réactifs. En psychothérapie quantique, on va chercher à aimer nos plus grandes blessures, à en être reconnaissant. Et viser la paix du cœur.
Ce sont également des pratiques neuro-quantiques répétées au quotidien qui constituent la psychologie neuro-quantique. Alors que la psychothérapie classique fonctionne sur le principe de la séance « one shot », la psychothérapie neuro-quantique s’appuie sur un travail continu, pendant et entre les séances, en exploitant le principe de la neuro-plasticité qui associe la transformation de nos pensées à la répétition d’exercices de visualisation émotionnelle et sensorielle. Répéter c’est fortifier le changement des chemins neurologiques construits en séance, c’est creuser plus profondément notre joie et notre gratitude à la vie. Cette psychothérapie neuro-quantique privilégie également des exercices de visualisation répétés en hautes fréquences, en hautes cohérences. Nos connexions neurologiques pour se transformer ont besoin de se dématérialiser, comme un ventilateur qui tourne à grande vitesse pour disparaître, pour aller chercher de nouvelles infos dans le champ quantique, puis se re matérialiser plus intelligentes, transformées. Or ce processus correspond à des hautes fréquences, c’est à dire à une vitesse de rotation des électrons de nos connexions neurologiques démultipliée. Ces résultats sont atteints grâce à l’intensité émotionnelle de ces exercices à pratiquer, adaptés aux séances, et ceci en ondes cérébrales gamma de hautes fréquences.
De plus comme nous l’avons déjà évoqué, la psychothérapie neuro-quantique intègre la connaissance de l’environnement, de nos proches et de leur histoire. Car tout nous influence et conditionne nos pensées à la rencontre de nos bulles invisibles. C’est pourquoi pour des problèmes émotionnels concernant un enfant de moins de sept ans, qui en émettant en ondes cérébrales thêta de l’hypnose, absorbe toutes les émotions de papa et maman, je préconiserais plutôt de travailler sur papa et maman tout d’abord avec des résultats probants. La psychologie classique est égocentrée sur l’individu, la psychothérapie neuro-quantique est exocentrée sur l’ensemble des relations de l’individu avec son environnement, dans une démarche globale. Nos pensées et nos émotions sont le produit de toutes ces pensées enchevêtrées, avec tous les êtres qui nous ont conçus et qui partagent nos vies.
Si la psychologie classique travaille sur les pensées du cerveau de la tête, la psychothérapie neuro-quantique intègre l’ensemble des cerveaux de l’individu, reliés entre eux par une cohérence quantique, faisant de cette intelligence combinée, un super cerveau quantique. Le travail va consister à remettre en lien ces différents cerveaux, afin qu’ils fonctionnent ensemble, dans une magnifique harmonie. Des cerveaux qui évoluent ensemble, en cohérence de phase, comme des vagues ayant les mêmes creux et les mêmes sommets, aboutissent à des effets de potentialisation pour l’individu démultipliée. Il évolue alors à son maximum de potentiel, en consommant un minimum d’énergie. Mais reste à connaître comment fonctionne chacun de ces cerveaux pour mieux lui redonner sa cohérence. Le travail débute par la remobilisation des sensations figées dans le système nerveux du corps depuis l’enfance, afin de libérer les émotions bloquées dans le ventre, qui transforment alors les pensées et croyances de la tête, pour enfin permettre une fois toutes combinées, à nos intuitions du cœur de se développer. Mais quoiqu’il arrive le point d’entrée de cette approche globale neuro-plastique et quantique, va se situer dans cette énergie figée dans le corps lors de sensations corporelles paralysées, tout jeune, à l’occasion de chocs émotionnels. Débloquer cette énergie figée du corps et tout le reste des cerveaux va suivre. Comme un effet domino. Le propos n’est pas ici de valoriser une démarche plus qu’une autre, tout est respectable, mais de proposer une approche plus proche de la dimension profondément quantique de l’être humain.
Enfin le psychothérapeute neuro-quantique va moins utiliser ses connaissances, que son humanité, sa présence, son empathie mais aussi ses intuitions. Son principal outil c’est son antenne. Il va développer les connexions neurologiques de son préfrontal par une pratique quotidienne, afin de capter les informations stockées dans les champs électromagnétiques de son patient. Il sera ainsi plus en mesure de saisir de manière subtile les méandres de ses schémas psycho-émotionnels d’enfance.
Quels sont les liens indissociables entre les neurosciences et la physique quantique ?
Appréhender globalement comment se crée notre réalité, comment nos pensées conscientes et surtout inconscientes créent notre quotidien, va nous demander de combiner les neurosciences et la physique quantique. Cet été vous avez peut être pour projet de faire un beau voyage dans le Monde entier. Vous avez vos critères de choix, aventure, dépaysement, dans la Nature, la chaleur, la randonnée, bon marché, durée de 15 jours. Vos connections neurologiques ont émis sous forme d’impulsions nerveuses ces intentions, qui vont être reçues sous forme d’ondes par le champ quantique. Ces ondes qui sont des impulsions quantiques modifient comme des vagues la structure globale de cet océan invisible qui vous entoure, en construisant des potentiels, des probabilités de destinations plus probables que d’autres en fonction de vos critères émis. Sans le savoir encore, le champ est en train de vous construire plusieurs options possibles, encore invisibles. Dans le réel, plusieurs inspirations vont vous venir, l’une d’entre elles va vibrer plus fortement en vous, en fonction de votre histoire d’enfant. Et c’est la probabilité quantique, donc une des destinations les plus en accord avec vous même, que vous allez faire le plus vibrer comme une corde, avec vos pensées inconscientes, vos connexions neurologiques inconscientes, qui va se matérialiser dans le réel. Ce que je partage ici vaut aussi pour nos blocages émotionnels. Nos connexions neurologiques agissent comme des lunettes de couleur, et vont nous connecter à certaines probabilités de percevoir certaines personnes, certaines situations, certains comportements. Nous rappelant notre enfance, ce que nous aimions ou pas chez nos parents. Sans transformer nos connexions neurologiques, nous ne pouvons que rester dans ces probabilités quantiques de créer tel ou tel type de vie. Ce que nous voulons vivre, inaccessible au niveau quantique, est situé dans notre vide neurologique, au delà de nos connexions. Le travail thérapeutique va consister à déconstruire les connexions dont nous ne voulons plus, créant la souffrance dans nos vies, pour reconstruire de nouveaux chemins neurologiques, de nouveaux chemins probables quantiques, de nouvelles opportunités dans nos vies. Si vous êtes convaincu d’avoir été abandonné tout jeune, ce qui correspond à une pensée récurrente conditionnée par un réseau neurologique dans vos cerveaux, vous rencontrez plus probablement au niveau quantique, des êtres qui peuvent vous quitter, se séparer de vous. Jusqu’à apprendre à voir tous les bénéfices de ces situations, à voir dans un sens qui nous fait du bien le comportement de l’autre, et créer de nouvelles connexions neurologiques.
Comment nos quatre cerveaux pensent-ils chacun à leur façon au niveau neuro-quantique ?
Quand j’évoque les quatre cerveaux, je fais référence au corps, à notre ventre, notre tête et notre cœur. Chacun est tapissé de neurones, et entretient les connexions neurologiques stabilisées au terme de la période neuro plastique critique, c’est-à-dire 7 ans. A partir de 25 ans environ, nous nous définissons comme des adultes, mais nous sommes encore essentiellement des enfants au niveau neurologique. En effet nous percevons à 99% de manière inconsciente notre quotidien, à travers nos connexions de l’enfant de sept ans. Nous recréons du passé dans notre quotidien en le décodant à travers nos connexions de l’âge de sept ans.
Notre corps tapissé par notre système nerveux et ses neurones, ressent les sensations associées à chaque situation vécue dans notre histoire d’enfant. Il a mémorisé sous forme d’information et d’énergie dans ses circuits les sensations libérées ou pas durant nos expériences émotionnelles avec nos parents. Cette énergie et ces informations figées ou pas dans notre système nerveux émettent un rayonnement ondulatoire vers l’extérieur avec un effet miroir. Vous avez mal vécu des situations de violence, tout jeune, sans trouver de solutions pour réagir et vous sentir en sécurité. L’énorme énergie qui a été mobilisée à l’époque n’a pu être exploitée, elle est restée figée. En effet miroir, le rayonnement ondulatoire que vont émettre ces empreintes dans le corps, va créer des situations figées de violence répétitives dans votre quotidien. Ces empreintes figées vont conditionner l’essentiel de nos émotions du ventre et du cerveau limbique, nos pensées du cortex, nos sentiments et intuitions du cœur. Pourquoi ? Parce que les capteurs intéroceptifs de vos viscères, muscles et vaisseaux sanguins dictent à vos émotions comment ressentir. Puis le cerveau de la tête confirme au corps qu’il a compris son message, ce qui nous fait fonctionner en circuit fermé, sans possibilité d’en sortir.
Les cerveaux du ventre, cœur, et tête sont reliés au corps via le tronc cérébral, pièce maîtresse de la jonction corps/esprit. Ils émettent tous trois des ondes en fonction de leur activité neurologique, en fonction de ces autoroutes qui pilotent votre comportement conditionné. De par leurs ondes émises, ils génèrent un champ électromagnétique invisible autour de nous. Celui du cœur, 5000 fois plus puissant que celui du mental au niveau magnétique, émet sur une distance d’environ 5 à 6 mètres. A un niveau quantique ces ondes émettent sans limites de temps et d’espace. Votre cœur peut être touché par le cœur de votre amoureux à distance, a un niveau quantique.
Autant les connexions neurologiques du corps se transforment par un travail sur les sensations corporelles, autant les cerveaux ventre-cœur-tête, évoluent via les émotions. Nos pensées, qui permettent de comprendre nos schémas d’enfant en psychothérapie classique, ne modifient pas nos connexions neurologiques profondément, et par la même nos comportements conditionnés. Nos peurs, nos phobies, nos doutes, nos angoisses irrésistibles, nos souffrances en tous genres.
Nos cerveaux du ventre et de la tête captent et émettent les informations de manière binaire, « je souffre / je suis heureux », contrairement au corps et au cœur qui les captent de manière intégrale. « Je peux souffrir et être heureux en même temps ». Nous devenons des êtres accomplis, en totale reliance avec la beauté et la justesse de chacune de nos expériences, lorsque nous captons l’information du champ à la fois avec nos sensations via le corps et nos intuitions via le cœur. Puis ce flux qui converge entre les deux, dans un sens haut/bas et inversement, passe la barrière opaque des émotions et des pensées parasitaires, pour nous mettre en totale connexion avec nous-mêmes et avec la force de la vie. Nous sommes alors dans un certain degré de cohérence, d’éveil et connexion avec les lois de la Nature. Dans le quotidien, nous décodons chacune de nos situations avec de la hauteur, du discernement et de la clairvoyance, sans être submergés par nos émotions conditionnées. Nous aimons ce que nous vivons, nous sommes patients, reconnaissants et avons foi en la vie. Dans cet instant, nous fonctionnons comme un supercerveau quantique, ou tout en nous est en lien avec tout, et tout en nous est en lien avec tout à l’extérieur de nous. Nous vivons alors une expérience totale, en lien instantané avec les forces homéostatiques du champ magnétique terrestre et du champ de tous les champs, le champ quantique où réside toute l’intelligence de la vie sans limites. Cet état est accessible via un travail sur soi et une pratique quotidienne.
Aujourd’hui nous sommes majoritairement sous l’influence du cerveau du corps et du ventre, qui bloqués dans un schéma d’enfance, conditionnent nos pensées, nos valeurs et nos croyances. Notre travail personnel va consister à la fois à débloquer les schémas neurologiques figés du corps, et reconnecter les réseaux neurologiques oubliés du cœur, associés à l’empathie, l’espoir, le courage, la foi, la gratitude, la compassion. Comment pouvez-vous avoir de l’empathie pour votre collègue qui vient de perdre sa femme, si vous en avez perdu le chemin neurologique dans votre cœur ? Tout jeune, nous avons préféré écouter l’intensité de nos émotions, et oublier la noblesse des sentiments et des valeurs du cœur. Car ces émotions donnent à notre corps et à notre tête le sentiment d’exister. Illusion totale. Voila pourquoi nous sommes tant attachés à notre stress, à nos sensations fortes, à nos souffrances émotionnelles. Le cerveau du ventre est à la fois digestif et émotionnel, ce qui implique que les populations bactériennes correspondent à certaines émotions, et certains aliments. Dans moins de deux ans, nous pourrons bénéficier de populations de probiotiques spécifiques par typologies de pathologies et de comportements émotionnels. En consommant des aliments, nous consommons des émotions et alimentons certaines bactéries. Ces bactéries conditionnent nos connexions neurologiques entériques et nos dépendances à certaines émotions. L’amer vous permet d’alimenter votre amertume, le sucre votre douceur, etc. Tout notre chemin va consister à remettre en lien ces 4 intelligences pour développer un champ supra cohérent autour de nous, qui donne envie aux autres de nous suivre. On parle alors de l’« aura » d’un être humain.
Notre cerveau du ventre associé à nos milliards de bactéries et nos millions de neurones entériques, émet un champ de bactéries invisible autour de nous, dont environ 45% sont partagées avec notre environnement. Le reste nous étant propre.
Comment peut-on transformer ses pensées aujourd’hui pour se sentir bien dans sa tête et son corps, selon les lois neuro-plastiques ?
Plusieurs lois sont agissantes en matière de transformation neuro-plastique :
Tout d’abord nos sensations figées dans notre système nerveux du corps pilotent nos émotions et nos pensées récurrentes, bloquées dans une perspective qui nous fait penser et ressentir toujours dans le même sens. Notre corps se sent comme dans une prison, nos émotions et nos pensées suivent cet état. La transformation va consister en premier lieu à débloquer ces énergies figées dans notre système nerveux, afin de permettre à notre corps de se libérer de mémoires sensorielles encombrantes. Et à nos émotions d’en faire autant.
Ensuite seules nos émotions sont l’engrais de nos trois cerveaux, pas nos pensées. L’intensité émotionnelle et ses ondes cérébrales gamma, font évoluer nos réseaux neurologiques, donc nos façons de penser. Nos seules pensées ne le peuvent pas. Comprendre ne suffit plus pour nous transformer,
Nos pensées se transforment en se concentrant sur des protocoles neuro-émotionnels faits de mises en situation guidées et de musiques adaptées pour créer tel ou tel type d’émotions transformatrices.
Certaines études indiquent que les nerfs auditifs passent par l’amygdale cérébelleuse, qui pilote le changement de nos émotions. Les sons ont beaucoup plus d’impact sur nos émotions que les images.
La pratique quotidienne pendant 21 jours de ces protocoles neuro-émotionnels est requise, car il est acquis aujourd’hui que seule la répétition peut asseoir durablement nos nouveaux circuits neurologiques et notre façon de ressentir, penser et désirer. Comment avons-nous appris à marcher, parler, lire, écrire ? En répétant.
Ensuite il nous revient de consolider ces nouveaux réseaux neurologiques créés, par une hygiène de vie adaptée (nutrition, exercices corporels…), permettant de faciliter la neurogenèse. Soit notre faculté à créer même après l’âge de 25 ans de nouveaux neurones, au service des nouveaux circuits neurologiques créés et des circuits neurologiques à venir.
Enfin en pratiquant chaque jour les mouvements issus des réflexes neuro-corporels de l’enfant. Le mouvement fait bouger nos tissus conjonctifs constitués de cristaux : la piézoélectricité. Ces cristaux en mouvements en se frottant entre eux, créent des messages électriques transmis à notre châssis neural, et à nos différents cerveaux, les faisant évoluer.
En quoi le cerveau du cœur est-il typiquement quantique ?
Le cerveau du cœur constitué de 40 000 neurones, découvert dans les années 60, émet un champ électromagnétique autour de nous, avec une influence d’environ 5 à 6 mètres. Quand vous êtes à 5 ou 6 mètres d’un être humain, vous influencez sa façon de penser et de ressentir, et vous êtes influencé également par son champ. Vous vous aimez à travers la cohérence de vos deux champs du cœur, vous vous mettez en cohérence à travers vos deux champs.
En outre, les ondes quantiques émises cette fois par votre cœur, influencent les êtres auxquels ces ondes sont destinées, à distance, peu importe la distance. Vous ressentez un profond sentiment de gratitude pour votre amoureux et pour tout ce que vous vivez ensemble. Dans cet instant, votre cœur émet des ondes en haute cohérence de phase qui vont peut être aider votre amoureux à retrouver sa cohérence cardiaque, son harmonie, surtout s’il vit mal une séparation entre vous par exemple.
Le cerveau du cœur est typiquement quantique, car il agit dans l’invisible, à distance, sans limite de temps et d’espace, et de manière instantanée. On perçoit ici plusieurs attributs du monde quantique.
Ces données sont connues depuis plus de 35 ans par l’institut Heartmath aux USA, mais ne sont quasiment pas relayées en France. Le cœur influent ne fait pas encore bonne presse dans notre pays. Pourtant lorsqu’on voit tous ses attributs quantiques (question qui suit), on peut encore se demander comment il n’est pas introduit dans les écoles et les entreprises chez nous, comme il l’est aux USA. Probablement parce qu’il remet en question un dogme fondateur en France, selon lequel notre cerveau de la tête serait notre grand chef d’orchestre. Selon les travaux de l’institut Hearmath, il n’en serait rien, et par sa cohérence et les informations qu’il déploie, le cœur régulerait toutes nos fonctions biologiques. Dans son champ de cohérence et tout le spectre ondulatoire qu’il émet à chaque battement de cœur, le cœur émet toutes les ondes du vivant, notamment toutes les fréquences de nos organes. Nos organes se reconnaissent alors par résonance et fonctionnent harmonieusement. Il suffit que vous soyez dans un contexte émotionnel difficile, pour que votre cœur émette en décohérence, et émette alors certaines ondes du spectre du vivant, sauf celles correspondant à votre conflit émotionnel. Les organes correspondant à ces fréquences manquantes vont alors ne plus être activés, et commencer à dysfonctionner, surtout si ce conflit perdure en vous. On voit ici la connexion corps/esprit encore mise en valeur.
Notre cœur n’est donc pas juste un organe physique qui régule notre rythme cardiaque et agit suivant des rythmes endocriniens et hormonaux. Il est le chef d’orchestre quantique de toute la régulation biologique pour nous et pour les autres dans l’invisible. Lorsque vous faites ce que vous aimez, vous rendez service à votre santé psychique et physique, mais aussi à celle des autres.
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